L’habitat est au cœur des enjeux climatiques et environnementaux.
Pour tenter de répondre aux attentes des citoyens d’aujourd’hui et surtout à celles des générations futures, Belle-Terre innove, pour permettre à chacun de participer à cet immense défi.
Il ne s’agit pas uniquement de construire avec un haut niveau de performance énergétique ou de favoriser une mobilité efficiente, mais de mieux gérer les ressources consommées au quotidien.
Tout l’esprit de Belle-Terre se retrouve incarné dans la qualité de son architecture.
Plus durable dès le premier coup de pioche, ce chantier a été mené de manière à remployer jusqu’à 95% des matériaux d’excavation, ce qui est rare dans la construction. Quel que soit le type de logements, subventionné ou PPE, ils bénéficient tous du même niveau de finition et chacun dispose d’une loggia ouverte sur l’extérieur. La circulation dans les parties communes participe à favoriser les rencontres et les échanges entre voisins. Enfin, la présence de bois, qui apporte une touche à la fois naturelle et chaleureuse, renforce la cohérence de l’ensemble de la construction.
Si la première étape du quartier s’est construite selon un cahier des charges ambitieux sur le plan environnemental, les maîtres d’œuvre ont l’intention d’aller encore plus loin pour les étapes suivantes. Ceci devrait impliquer des mesures très concrètes comme la réduction de 50% de l’impact carbone du chantier, la diminution des volumes excavés avec moins de construction en sous-sol, la valorisation des matériaux excavés, la mise en œuvre de pratiques d’architecture bioclimatique et le choix de technologies simples qui facilitent la vie au quotidien.
Réduire le volume de nos déchets et les valoriser est crucial si l’on veut réduire notre impact sur l’environnement. Pour accompagner l’action des habitants en faveur du tri sélectif, le quartier s’est doté de plusieurs points de collecte tous équipés de conteneurs pour chaque type de déchets : ordures ménagères (litière, couches, essuie-tout…), papiers (cahiers, imprimés, courriers, journaux, prospectus, petits emballages en carton…), PET (bouteilles, flacon, emballages…), verre (pots, bocaux, bouteilles, flacons…), métal (conserves, canettes, capsules, aérosols…), déchets de cuisine (épluchures de fruits et légumes, restes de repas…), piles (boutons, bâtons, plates, carrées…).
Sachez que le rinçage des emballages est inutile et qu’il gaspille de l’eau, il suffit de bien les vider de leur contenu. D’autre part, pensez à bien compacter ou aplatir vos emballages et bouteilles afin de les rendre moins volumineux. Le ramassage est assuré régulièrement par la commune de Thônex selon un planning précis. Toutefois, il vous est possible de demander l’enlèvement d’encombrants en contactant la voirie 72 heures à l’avance. La conciergerie se tient aussi à votre disposition pour acheminer ces encombrants de chez vous jusqu’au point de collecte (service facturé).
Au quotidien, participez au caractère naturel et préservé du quartier, en évitant de jeter ou d’abandonner vos déchets et autres détritus (mégots, papiers gras, plastiques, produits de lavage, etc.) aux abords des immeubles, dans les jardins et sur les esplanades. Belle-Terre est un site d’exception, il ne tient qu’aux efforts de tous qu’il le reste !
La gestion de l’eau a fait l’objet d’une attention toute particulière dans la conception des bâtiments. Les toitures sont ainsi conçues pour assurer une forte rétention des eaux de pluies qui sont ensuite acheminées vers les noues paysagères. Ces zones humides peuvent alors pleinement jouer leur rôle de régulateur du débit des cours avoisinants (le Foron et la Seymaz) en cas de fortes précipitations pour prévenir les crues.
Cette ressource est aussi un bien vital précieux qu’il convient de préserver à travers nos habitudes de consommation. Lancer le lave-linge et le lave-vaisselle uniquement lorsqu’ils sont pleins, préférer l’eau du robinet à celle en bouteille plastique, prendre des douches plutôt que des bains, ne pas laisser couler l’eau en se savonnant ou en se brossant les dents sont autant de bons réflexes pour faire des économies et ne pas épuiser la ressource. Il faut savoir qu’un bain nécessite jusqu’à 200 litres quand une douche requiert seulement 60 litres. Et gardons à l’esprit, qu’un robinet ouvert pendant seulement une minute représente 12 litres d’eau de perdus !
Demain, le grand défi sera d’être capable de dissocier les eaux noires (WC) des eaux grises (lavage). Le développement de Belle-Terre devrait accompagner ce mouvement en intégrant notamment des systèmes de séparation des eaux usées, la réutilisation des eaux grises après filtration pour l’arrosage et les chasses d’eau, et la création de nouvelles noues pour étendre encore les surfaces existantes.
Afin de créer un habitat performant, confortable et à l’empreinte carbone réduite, un concept énergique innovant a été déployé par les SIG sur l’ensemble de Belle-Terre. Le quartier profite ainsi de toutes les technologies les plus vertes (géothermie, récupérateurs de chaleur, planchers chauffants et rafraîchissants, centrales solaires) pour vous offrir une solution globale alimentée à près de 90 % par de l’énergie renouvelable et de récupération. Ce quartier qui fait figure de pionnier dans ce domaine est raccordé à un réseau de chauffage à distance utilisant la géothermie et consomme une énergie renouvelable produite localement grâce à son parc de panneaux photovoltaïques. Belle-Terre profite ainsi d’une énergie décarbonée et bien moins onéreuse que le courant classique. De quoi faire réconcilier confort, écologie et économies !
Mais n’oublions pas que l’énergie la plus verte est encore celle que nous ne consommons pas. En adoptant de bonnes habitudes, on peut réduire de 20% sa consommation avec des gestes simples. En réglant le chauffage à 20°C dans le salon et 18°C dans les chambres, en veillant à ne pas chauffer et aérer en même temps, en fermant les portes des pièces de l’appartement, on peut faire baisser sensiblement sa facture et œuvrer pour le climat. Sachez par exemple qu’un degré de chauffage en moins représente 7% d’économie.
Comme le chauffage, l’électricité est aussi une énergie précieuse que chacun de nous peut contribuer à préserver. En prenant l’habitude d’éteindre en sortant de chaque pièce, en remplaçant ses ampoules par des LED classées vertes, en ne laissant aucun appareil en veille, on réduit véritablement et durablement sa consommation. Rien que le fait d’installer des multiprises à l’interrupteur pour éteindre les appareils en vielle vous fera économiser 10% d’électricité sur l’année.
Tout comme les immeubles déjà livrés, les nouvelles constructions devraient bénéficier, elles aussi, de systèmes énergétiques et de chauffage provenant d’énergie 100% renouvelable : géothermie, géopanneaux d’isolation sur les murs des sous-sols, récupération de chaleur sur les eaux usées, production photovoltaïque par le toit et les façades, architecture bioclimatique.
L’identité même du site de Belle-Terre, bordé de plaines agricoles et entouré de forêts, est indissociable de la nature. C’est pourquoi les espaces verts représentent ici plus de 50% des surfaces, et que le quartier est conçu comme un vaste écosystème capable de favoriser la biodiversité et de mieux gérer la ressource en eau à ciel ouvert. Ce biotope particulièrement riche a été rendu possible grâce à la création d’une forêt plantée de 450 arbres et de plusieurs noues et massifs bocagers. Dans un tel environnement naturel, on peut dire que Belle-Terre porte bien son nom !
Sur le site, les nouvelles étapes de construction s’accompagneront comme toujours d’optimisations sur le plan de l’environnement et du paysage. Ceci passera notamment par de nouvelles plantations d’arbres, de buissons et de bosquets, avec une optimisation des surfaces en pleine terre, une extension des zones de sols perméables ainsi que la mise en place de système facilitant la circulation de la petite faune.
